Conservatoire des Races d’Aquitaine :
Créé en 1991 pour répondre à la disparition de la diversité biologique et culturelle des races d’animaux d’élevage, le Conservatoire des Races d’Aquitaine est une association Loi 1901 à but non lucratif, reconnue d’intérêt général depuis 2013.
En 2021, une première collaboration avec une commune a permis la mise à disposition de colonies d’abeilles noires dans le cadre d’un projet de rucher pédagogique. Ce type de projet constitue un exemple de partenariat possible avec les communes, communautés de communes et autres collectivités publiques.
(Source : « L’abeille noire dans les Landes de Gascogne : études génétiques & perspectives de conservation, bilan 2019-2020 »)
Notre engagement dans ce projet
« Notre objectif est de participer activement à ce programme de conservation en accueillant ces abeilles endémiques sur notre territoire. Nous sommes ravis de contribuer à ce projet et remercions chaleureusement le Conservatoire des Races d’Aquitaine pour leur confiance.
La mise en place de ce rucher permettra de développer des actions de sensibilisation auprès de différents publics. Des animations sont déjà prévues pour initier les jeunes au monde de l’apiculture et les sensibiliser à la biodiversité de notre environnement. »
Le rucher communal - Un rucher à but pédagogique :
La commune de Saint-Aubin de Médoc, en partenariat avec le Conservatoire des Races d’Aquitaine, a introduit et gère plusieurs colonies d’abeilles noires (Apis mellifera mellifera) sur son territoire.
L’abeille noire est l’abeille mellifère originaire de notre région, qui y a évolué naturellement depuis plusieurs milliers d’années. Elle s’est adaptée à notre climat et aux ressources florales locales.
Elle se reconnaît à son abdomen foncé, et elle est connue pour être assez rustique et économe en ressource. Un premier essaim a été accueilli durant l’été 2021, deux autres au printemps 2022 et un dernier nous a été confié
au printemps 2024.
Le frelon asiatique – comment vous en protéger ?
Attention : À partir du 15 mai 2025, il est inutile de laisser les pièges en place !
Vous découvrez un nid chez vous ? Pas de panique !
Les frelons ne deviennent pas plus agressifs parce que vous les avez repérés. Voici les étapes à suivre :
Gardez vos distances.
Informez votre entourage et balisez la zone pour éviter tout accident.
Contactez le référent de votre mairie si elle participe au plan « frelon asiatique ».
Sinon, demandez des devis auprès de plusieurs désinsectiseurs avant de prendre une décision.
Une destruction sans impact environnemental ?
Privilégiez les opérateurs utilisant des méthodes respectueuses de l’environnement :
Destruction mécanique (sans produits chimiques).
Mousse insecticide avec retrait immédiat du nid.
Votre écosystème vous remerciera !
Et s’il reste des frelons ?
Pas de souci :
Désorientés, ils se regroupent autour de l’ancien emplacement du nid.
Ils ne peuvent plus perpétuer l’espèce et mourront rapidement.
Le cycle de reproduction est alors brisé.
Vous découvrez un nid hors de chez vous ?
Soyez vigilants dans vos déplacements (courses, école, loisirs, etc.). Si vous repérez un nid :
Signalez-le sur lefrelon.com, la plateforme avec laquelle nous collaborons.
Nous ferons tout notre possible pour que le nid soit détruit rapidement.
Pourquoi signaler ?
Pour garantir notre sécurité et protéger la biodiversité :
Les reines fondatrices qui ont survécu au piégeage de printemps deviennent des reines.
Elles restent dans le nid et ne font que pondre.
Il est donc essentiel de trouver et détruire ces nids.
Le nid se développe rapidement :
En consommant des pollinisateurs sauvages, il nuit à la biodiversité.
Il représente un réel danger pour la santé humaine (présence de gros nids).
Il impacte notre économie : apiculture, agriculture, arboriculture, viticulture et commerce de plein air.
NE PAS CONFONDRE
En haut : frelon européen
Taille : 4 cm.
Pattes unicolores.
En bas : frelon asiatique
Taille : 3 cm.
Bout des pattes jaunes.
Ils nuisent à la biodiversité et à l’économie
Impact économique :
Apiculture : baisse des rendements, mortalité des colonies.
Agriculture et arboriculture : baisse de production des fruits et des vignes.
Potentiel danger pour l’homme :
La présence d’un gros nid constitue un risque réel.
Comment lutter ?
Piégeage de printemps
Installez des pièges pour capturer les reines sortant de leur hibernation.
Si vous utilisez des pièges type bouteille (ou ceux distribués par la mairie en 2021 et 2023), percez des trous de 6 mm pour permettre aux espèces non ciblées de s’échapper.
Période de piégeage : du 15 février au 15 mai.
Liquide attractif : mélange de bière brune ou vin blanc avec sirop (cassis, grenadine, fruits rouges). Renouvelez tous les 15 jours.
Si un piège capture trop d’espèces non ciblées, retirez-le immédiatement.
Nous souhaitons référencer les poseurs de pièges et les captures pour évaluer leur efficacité. Contactez Philippe Serra (p.serra@saintaubindemedoc.fr) pour partager vos données.
Destruction systématique des nids
Favorisez les opérateurs utilisant des méthodes respectueuses de l’environnement.
Pour plus d’informations :
Groupement de défense sanitaire de l’abeille de Gironde
33400 Talence
www.gdsa33.com
referentfrelongdsa33@gmail.comSyndicat apicole de Gironde
132, chemin des Sources, 33610 Cestas
www.sag33.com
contact@sag33.com
Le projet de conservation des plantes messicoles – préserver la biodiversité locale :
Sur cette parcelle, la commune de Saint-Aubin de Médoc, en partenariat avec le Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique (CBNSA), participe activement au programme de conservation des plantes messicoles.
Un projet pédagogique et environnemental
Deux classes de CE1 de l’école Molière sont également impliquées dans cette initiative, permettant ainsi aux jeunes élèves de découvrir l’importance de la biodiversité et de s’engager pour sa préservation.
Pourquoi protéger les plantes messicoles ?
Les plantes messicoles, dont le nom signifie littéralement « plantes des moissons », sont des espèces qui poussent dans les champs cultivés, principalement en association avec les céréales. Malheureusement, de nombreuses espèces messicoles sont aujourd’hui menacées de disparition.
Un programme basé sur le cycle naturel des cultures
À l’automne :
Des semis ont été réalisés, mélangeant des céréales d’hiver et une sélection de plantes messicoles.
Tout au long de l’hiver et du printemps :
Les plantes messicoles et les céréales se développent côte à côte, grâce à leur cycle de vie similaire.
En été :
Lorsque les graines sont arrivées à maturité, un fauchage sera effectué, permettant ainsi de pérenniser ces plantes et d’assurer leur dissémination naturelle.
Ce projet illustre l’engagement de Saint-Aubin de Médoc pour préserver la biodiversité locale tout en sensibilisant les générations futures à l’importance de la coexistence entre agriculture et environnement.
Potager communal :
Mise en place du potager communal à but éducatif.
Une nouvelle année scolaire a commencé, et les élèves de CE2 de l’école Molière participent activement à la gestion du potager communal situé au centre-bourg.
Lors de deux premières séances, les enfants ont récolté les derniers légumes et fruits, entretenu le potager, et semé des fèves ainsi que des engrais verts.
Du côté du potager de JDLF, un renouveau est en cours. En collaboration avec les animateurs de l’ALSH élémentaire, des animations ont été organisées pour préparer le terrain. Au printemps, de nouveaux bacs seront installés, accompagnés de petites surprises à découvrir au fil des mois.
Dans le cadre des animations nature et jardinage, les enfants ont également planté une centaine de bulbes de diverses variétés (tulipes, crocus, jacinthes, anémones…). Nous espérons que ces plantations embelliront bientôt le patio de l’école !