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Histoire

PATRIMOINE ET DÉCOUVERTE

Saint Aubin (468-549) était un homme de prière, de pénitence et d’humilité. Moine dans sa Bretagne natale, il fut élu abbé de son monastère qu’il réforma en 500. 

Avant la révolution, Saint-Aubin était une vaste lande à vocation pastorale, parsemée de quelques bouquets d’arbres. Des vignobles étaient exploités par le seigneur du Château Lassalle devenu Villepreux, par les serfs questaux du domaine de Cujac, propriété du Chapitre de Saint André de Bordeaux, par des religieuses du Château Hautegrave, auxquelles ont succédé des armateurs Bordelais et par des propriétaires privés du domaine Caillavet-Latour, sur la route de Lacanau. 

Après la révolution, la commune s’empara de 3000 hectares de terrains délaissés par M. de Villepreux qui avait émigré, puis l’Etat força le conseil municipal à céder les terres aux habitants, par lots, pour les mettre en culture et en forêt, suscitant convoitises et protestations. 


La plupart d’entre eux devaient se convertir en agriculteurs et forestiers alors qu’ils vivaient assez confortablement comme pasteurs. 

Après la guerre de 39-45, on comptait un peu plus de 500 habitants dont beaucoup d’ouvriers de la Poudrerie de Saint-Médard en Jalles, également cultivateurs.